Cet article est publié sous licence CC BY-NC-SA
Ces dernières semaines, il ne se passe pas un jour sans que l´on puisse lire dans les news le nom de Google. Et si on parle de Google, c´est surtout d´Androïd, l´Os mobile le plus vendu dans le monde 1. Alors qu’en France on apprend que la technologie Near Field Contact (paiement et échange de données sans contact) sera adoptée dans 8 villes en France et qu’Androïd 2.3 prend en charge cette technologie comme le nouvel appareil de Samsung, le Nexus S. On apprend en même temps que Larry Page reprend les rennes de Google à la place d’Éric Schmidt. Larry Page a pour mission de développer plus vite les nouveautés de Google et surtout d’Androïd.
Le nombre d’applications ne fait qu’augmenter ( 240 000 applications disponibles ce mois ci ), pourtant Google n’est pas réellement satisfait des résultats et lance une contre attaque par des améliorations successives de l’Androïd Market.
Il y a quelques semaines, nous avions déjà eu droit à une nouvelle interface de l’Androïd Market. Il a subit une refonte surtout graphique mais plus que plaisante. Il faut le dire, l´Androïd market n´était pas à la hauteur de l´Appstore. Les utilisateurs se plaignaient de ne pas s´y retrouver alors que le market a moins d´applications que son concurrent. Et du coté des développeurs (ainsi que Google), la rentabilité et la monétisation des applications n’étaient pas assez bonnes. Google a donc voulu marquer un grand coup et a sorti son Androïd Market sur le web en complément de cette refonte.
Nous savions déjà que Google avait plusieurs pistes de réflexion après la déclaration d’Éric Chu. Il nous faisait part de sa volonté d´apporter le paiement dans l´application, d’accords avec les opérateurs Telecom pour avoir directement dans sa facture l´achat d´applications et une nouvelle présentation de l´Androïd Market.
Et si nous avions vu ce renouveau de l’Androïd Market arrivé ; depuis la semaine dernière, le 2 février exactement, Google décida de révéler l’Androïd Market dans sa version Web. Pas de surprise, la boutique web d’applications Androïd Market suit la même lignée que le market sous Androïd.
Mais pourquoi reproduire le même market sur le web ?
C’est à dire qu’il y a tout de même quelques différences. Il faut avouer que l’écran d’un téléphone pose des problèmes de dimension et c’est plus aisé de lire la description sur le web et de donner plus d’informations sur l’application.
L’Androïd Market sur le web ajoute un canal supplémentaire de distribution pour les éditeurs. Ils vont pouvoir présenter leurs applications de façon plus harmonieuse et pratique par :
Et aussi de diffuser l’application sur Smartphone de façon très simple par :
Et la diffusion par :
Maintenant grâce au nouveau Androïd Market et sa version web, Google avance sur plusieurs problèmes : l’ergonomie du market sur les smartphones, l’augmentation probable du nombre de téléchargement d’application et la rentabilité des applications. De plus une autre avancée dans la monétisation des applications sera bientôt possible en intégrant la fonctionnalité in app purchase dont la librairie sera disponible prochainement.
L’équipe Synbioz.
Libres d’être ensemble.
Selon une étude de Canalys, au quatrième trimestre 2010, il se serait vendu 33,3 millions de smartphones sous Androïd contre 31 millions pour Symbian, perdant sa place de leader. Apple se place troisième avec 16,2 millions d’appareils écoulés alors que Microsoft est en chute libre. ↩
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