Depuis maintenant plusieurs semaines, l’équipe de GitHub a mis à disposition une version béta de son nouvel éditeur de texte Atom. Il est pour le moment disponible en téléchargement pour OSX, mais vous pouvez récupérer les sources et les compiler pour Windows ou Linux.
Fervent utilisateur de SublimeText, je me suis quand même pris quelques jours de test sur ce nouveau logiciel open-source (MIT licensed). Je précise ici que je ne suis pas développeur, je travaille en tant que webdesigner et intégrateur et mes besoins ne seront donc pas les même que pour une utilisateur de Vim (par exemple).
Nous allons faire un petit tour des différentes fonctionnalités qui m’ont plu ou que j’ai trouvé judicieuses dans cet éditeur de texte avancé.
En arrivant sur l’interface je ne me sens pas perdu pour un sou. Une sidebar pour lister mes dossiers et fichiers sur la gauche, une barre de status avec différentes informations sur mon document en bas de page et une grande surface sombre pour accueillir mon code.
La première question que je me suis posé en ouvrant un fichier dans Atom, c’est «est-ce que je peux utiliser les raccourcis que je connais déjà» et j’essaye chacun de ceux que je connais avec succès, hérités de Textmate, réutilisé par SublimeText, c’est toujours agréable de pouvoir sélectionner un mot entier avec ⌘+D
Oui, que voulez-vous, ils n’ont pas réinventé une roue qui tourne plutôt bien. Même si la plupart des fonctionnalités que j’ai pu cité sont disponibles en plugin pour d’autres éditeurs, je trouve que la “sélection” présente dans Atom est légère, efficace et répond plus ou moins à tous mes besoins.
Vous aurez la possibilité d’accéder à beaucoup de menus et options grâce à l’interface graphique d’Atom. Un gestionnaire de paquets est déjà intégré avec à disposition un nombre incalculable de plugins pour tous vos besoins ainsi que la plupart des thèmes standards que l’on retrouve pour tous les IDE.
Vous aurez aussi accès à une GUI pour modifier vos préférences personnelles, solution qui reste - du moins pour moi - plus abordable qu’un fichier de config vide où ajouter nos options.
Il vous sera aussi possible de modifier directement le style de l’interface à travers un fichier en LESS (le préprocesseur CSS bien connu) pour un résultat plus personnel.
L’éditeur permet dès l’installation de travailler avec des fichiers Slim, Emblem ou encore Sass. Ce n’est qu’un détail, ce sont juste des plugins préinstallés, mais il se trouve que j’étais bien content de ne pas avoir à les chercher.
Créateurs de GitHub, les développeurs d’Atom ne pouvaient qu’assurer une intégration de git plus poussée que leurs concurrents. On retrouve en surbrillance les fichier non-commités dans la sidebar, efficace pour ne rien rater. On trouve aussi dans la barre d’état (en bas de l’application) la branche courante, le nombre de lignes modifiées non-commité et les commits à pusher.
Par défaut, Atom gère une correction basique, en sachant différencier le code des chaînes de caractère. Toujours utile lorsqu’on se sert de l’éditeur tant pour du code que pour un article comme celui ci.
On trouve dans Atom un système de prévisualisation des fichiers Markdown. Plutôt bien intégré il fera apparaître un nouvel onglet directement dans l’éditeur avec les styles de MarkDown utilisés par GitHub. J’ai eu quelques erreurs suite à de nombreuses modifications dans la preview, mais j’imagine que cela sera corrigé rapidement (peut-être même à l’heure où vous lirez ces lignes).
Je pense avoir fait le tour des quelques fonctions qui m’ont le plus plu dans ce nouvel éditeur. N’hésitez à l’essayer par vous même, il est gratuit et disponible à cette adresse.
L’équipe Synbioz.
Libres d’être ensemble.