Depuis quelques semaines, nous publions des articles réguliers avec la volonté de vous permettre de pousser encore un peu plus chaque jour, la porte de Synbioz.
Qui nous sommes. Ce que nous faisons. Pourquoi nous le faisons. À quoi ressemble le quotidien. À quoi ça ressemble, finalement, de bosser chez Synbioz.
Un plongeon authentique et sans artifice au coeur de l'agence, une porte ouverte à ceux qui souhaitent nous connaître, nous découvrir ou nous redécouvrir.
Comme point d'orgue à cette immersion, nous laissons la parole aujourd'hui à notre fondateur et dirigeant Martin pour une interview... introspective ! Qui de mieux placé pour parler de Synbioz que son fondateur ?
Merci Martin pour ce partage :)
Synbioz est une agence qui porte des projets numériques sur l'ensemble de leurs cycles de vie, de la genèse à la mise en production. J'ai créé l'agence en 2007, nous sommes une 20aine de collaborateurs, avec une bonne moitié sur Lille et le reste réparti aux 4 coins de la France, en télétravail.
J'ai créé Synbioz pendant le dernier semestre de mes études, convaincu que je ne trouverais pas chaussure à mon pied si je ne créais pas ma propre structure.
Je n'ai jamais regretté, j'ai trop besoin de liberté et d'autonomie dans mes choix. Une composante clé de la décision était aussi le fait que j'étais à ce moment là porté principalement par la technique.
En partant sur des technologies comme Ruby en 2007, on peut dire que j'étais sur un marché de niche. À l'époque, le nombre de sociétés qui avaient fait les mêmes choix se comptaient sur les doigts de la main malgré la déferlante de l'autre côté de l'atlantique. J'ai adoré cette phase, mais il était temps de grandir.
Synbioz sort maintenant de son adolescence : une période où on est principalement centré sur soi-même et ses propres envies. Notre volonté maintenant en passant à l'âge adulte est d'aider les autres à développer leurs projets en allant au-delà de la seule réalisation.
Nous voulons choisir finement nos projets et les porter en s'appuyant sur notre expérience. Nous n'excluons pas également de monter nos propres projets, qui remplissent tous nos critères ; des projets qui vont au-delà d'une somme de compétences.
Le sens qu'on donne à notre métier d'une part. La conscience du monde qui nous entoure de l'autre.
Je m'explique. Il n'y a aucun mérite à vendre un projet informatique de nos jours. Tout le monde n'a que le mot « digitalisation » à la bouche. Être capable de dire non, arrêter la fuite en avant et prendre du recul sur le sens des choses, c'est ça qui fait notre différence.
Nous sommes conscients que nous travaillons dans un domaine qui bénéficie d'avantages incroyables sans pour autant que notre travail ne sauve de vies. Nous voulons que ce privilège aide à faire des choses positives pour le plus grand nombre.
Continuer notre démarche orientée « Sens & Impact », c'est à dire se concentrer sur des projets qui ont au minimum le premier, idéalement les deux.
Nous voulons nouer des partenariats forts avec des porteurs de projets qui réunissent ces deux composantes. C'est ce sur quoi nous travaillons depuis quelques mois et qui devrait se matérialiser dans le courant de l'année 2020.
J'ai souvent eu le retour de candidats qui m'ont dit hésiter à postuler de peur que la marche ne soit trop haute. C'est très frustrant. La collaboration n'est pas à sens unique et nous sommes là également pour aider nos employés à atteindre leurs objectifs personnels.
Ce que nous cherchons avant tout, ce sont des personnes qui partagent notre vision d'accomplir des projets porteurs de sens, en faisant en sorte que nos clients n'aient pas à se soucier de leur implémentation. Nos clients nous font confiance et savent qu'on fera des choix qui servent leurs intérêts, pas les nôtres.
En résumé, on ne jugera pas vos compétences, mais votre envie. On n'appréciera pas votre ego, mais votre bienveillance. On ne misera pas sur votre ambition, mais votre collaboration.
Il y a tellement de bons souvenirs : de projets réussis, d'activités partagées, de débats enflammés, c'est difficile de n'en retenir qu'un. Malgré tout, ce qui personnellement me donne un sentiment de fierté, c'est lorsque les équipes s'approprient le projet et la vision et l'implémentent à leur sauce.
C'est un sentiment étrange de lâcher prise où vous sentez que tout va se passer pour le mieux. Ça s'est produit plusieurs fois, notamment lorsqu'on a écrit notre livret d'onboarding. Je n'en ai pas écrit une seule phrase et pourtant je n'en changerais pas un mot. Quand vous portez un projet et qu'il vous dépasse, on peut parler d'accomplissement.
