Cet article est publié sous licence CC BY-NC-SA
Chez Synbioz, nous sommes adeptes du télétravail (aussi appelé remote) depuis plusieurs années déjà ! Et quand l’opportunité m’a été offerte de me rendre une quinzaine de jours à Montréal, j’ai sauté dessus ! Quoi de mieux pour éprouver nos méthodes de travail que de repousser cette approche jusque dans ses derniers retranchements ? Durant deux semaines, un océan, 6000 kilomètres et 6 heures de décalage horaire me séparaient de mes collègues.
Je me propose ici de faire un retour à chaud de cette extraordinaire expérience. Travailler au bureau, ça on connait tous. Travailler de chez soi, c’est un peu moins habituel, mais ça vous est certainement arrivé un jour de fortes intempéries par exemple. Dans les métiers de l’IT, on est habitué à travailler sur notre laptop et, dans ces cas là, une simple connexion à internet nous suffit bien souvent pour commiter nos travaux et consulter de la documentation sur le web. Mais cela devient vite insuffisant dès qu’il s’agit de télétravailler à plein temps ! En effet, si faire l’ours le temps d’une journée est acceptable, il n’en va pas de même en d’autres circonstances. Nous travaillons en équipe et avons besoin d’échanger, de partager, de communiquer, bref de travailler ensemble. Et pour tout cela, il nous faut des outils !
Travailler en équipe lorsque l’on a des collaborateurs aux six coins de l’hexagone demande un minimum de méthodologie et d’outillage. Chez Synbioz nous n’avons de cesse de peaufiner nos méthodes de travail et de faire évoluer les outils qui nous servent à les appliquer.
Il est impératif que tout membre de l’équipe ait accès à toute information qui puisse lui être utile. C’est pourquoi, tout en étant convaincus des bienfaits des méthodes agiles, nous nous devons de les adapter —c’est ça aussi l’agilité— et oublier les murs de Post-it.
Pour suivre l’avancement de nos projets, nous utilisons Redmine. Cet outil a gagné nos faveurs en premier lieu parce qu’ill répond à nos besoins, mais aussi pour deux raisons qui ont leur importance : il est Open Source et écrit en Ruby. Ce qui nous permet de le personnaliser à souhait comme vous avez déjà pu vous en rendre compte dans cet article sur capistrano-redmine ou cet autre traitant de la création de plugin.
La gestion de projet c’est une chose, mais qu’en est-il du développement et plus précisément du suivi du versionnement de celui-ci ? Aujourd’hui Git est devenu un outil incontournable pour lequel nous avons opté pour répondre à ce besoin de versionning.
Git est livré avec une foultitude d’options en ligne de commande, mais ne propose aucune interface graphique par défaut. Afin d’avoir un visuel sur notre activité et les merge requests en attente, nous avons choisi GitLab, qui depuis peu intègre également GitLabCI : un serveur d’intégration continue.
La devise du Québec est «Je me souviens !». Et voilà un point important s’il en est un ! Un point par trop souvent oublié. Tous les jours nous avons à faire face à des contraintes techniques, nous avons à résoudre des problématiques souvent récurrentes, et nous devons suivre des procédures qui ont été définies par et pour l’équipe.
Pour se remémorer tout ça et éviter d’en oublier la moitié ; pour laisser une trace de ce qui a été acté de vive voix lors d’une réunion ; pour éviter à un collègue de passer lui aussi 4h sur un problème qui a déjà été rencontré et résolu : rien de tel qu’un wiki !
Oui, je sais que nous n’aimons pas rédiger. C’est du temps qu’on ne passe pas à écrire des tests ou à peaufiner un nouveau design, certes, mais je peux vous garantir que ce n’est en aucun cas du temps de perdu ! Pour vous en convaincre, prenez le temps d’écrire quelques lignes pour expliquer comment installer votre projet en cours, comment lancer la suite de tests ou comment le déployer sur le serveur staging… puis tenez les comptes du nombre de fois où vous ou un collègue vous y référerez.
Au fil du temps vous trouverez au wiki un nombre incroyable d’utilités : du simple pense-bête collaboratif à la mise noir sur blanc des lignes de conduites (guidelines) à adopter. Lorsque vous accueillerez un nouveau collaborateur, ce wiki sera une mine d’or !
Quand on travaille à distance, il peut parfois être difficile de ressentir l’esprit d’équipe. On peut avoir tendance à se refermer sur soi-même si l’on oublie ce qui fait l’âme d’une équipe : la communication.
Chez Synbioz nous avons décidé d’utiliser Slack. En soit ce n’est pas l’outil qui importe mais ce qu’on en fait. Nous sommes connectés tout au long de la journée et différents salons de discussion nous permettent de nous saluer, d’échanger sur un projet donné, de demander de l’aide sur un souci technique ou encore de partager le dernier #wtf. Ainsi nous gardons le contact, nous passons la journée avec nos collègues, où qu’ils soient, où que nous soyons !
Nous n’avons pas la « réunionite » chez Synbioz, mais une fois par semaine, et parfois davantage en plus petit comité si le besoin s’en fait sentir, nous prenons le temps de discuter ensemble des projets que nous avons en cours, de ce qui nous a vampirisé et de ce qui nous a boosté durant ces 7 derniers jours. Pour cela, Hangout remplit parfaitement son office.
La communication est une facette très importante du travail en équipe, elle nous permet de donner et de prendre de l’énergie. Elle est le liant. C’est grâce à elle que nous sommes une équipe !
Nous avons les outils qui nous permettent de travailler à distance. Nous savons travailler de chez nous, nous pouvons travailler depuis le café d’à côté… Alors pourquoi ne pas pousser les limites ? Pourquoi ne pas travailler depuis un autre continent, à 6000 Km de chez nous, au pays des érables et du beurre d’arachide ‽
Découvrez comment j’ai travaillé depuis Montréal pendant 15 jours dans la seconde partie de cet article…
à suivre !
L’équipe Synbioz.
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